MOOC COOC SPOC

Un peu de vocabulaire pour commencer :
LMS : Learning Management System (par exemple l’excellent open source Moodle)
MOOC : Massive Open Online Course
SPOC : Small private online course
COOC : Corporate Online Open Course

Serious Game

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Utilisation d'une mécanique ludique, inspirée du jeu, appliquée à l'apprentissage d'une matière sérieuse, d'un savoir faire.
Gamification d'une formation

La formation en réalité virtuelle ou augmentée
La formation à la demande sur le poste de travail

Utilisation des techniques de réalité virtuelle (RV) ou de réalité augmentée (RA) à l’aide de lunette ou d’un smartphone pour simuler un objet ou une action. Face à cette situation virtuelle, l’apprentissage peut se dérouler avec ou sans assistance du système, avec ou sans débriefing réel.

Ces dispositifs peuvent se dérouler au contact du poste de travail ou dans des salles adaptées

blended learning

Apprentissage hybride ou formation mixte

Apprentissage hybride avec un dispositif pédagogique combinant des séquences en ligne (e-learning ou MOOC), puis en présentiel.
Le microlearning, le serious gaming et des modules de classes inversées peuvent être insérés.

Les classes inversées

Inversion du modèle traditionnel d’apprentissage classique.

Modèle traditionnel : Formation présentielle sur un sujet en groupe, puis application sur le lieu de travail hors présence du groupe et du formateur
Classe inversée : Formation distancielle sur un sujet puis application en groupe en présentiel avec la présence d’un formateur

Le learn marketing

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C’est une grande tendance du brand content (voir thème du tronc commun de la formation myconnecting). L’avantage de telle formation est leur gratuité et leur opérationnalité. L’inconvénient c’est qu’elles sont partiales, orientant toujours sur des concepts prônés par l’entreprise formatrice. C’est un thème qui demande un partenariat entre les RH et les achats pour demander aux fournisseurs de l’entreprise de fournir de tel module et de s’assurer de leur qualité.
Exemple :
BluePrint de Facebook,
Twitter Flight School,
Ateliers Numériques de Google
Hubspot Academy (pour le Inbound Marketing)

... en conclusion
Il y a des chances pour que la salle de classe ou la salle de formation, comme on les connaît depuis un siècle, représente moins de 20% de la transmission du savoir à horizon de 5 ans.

3ème PARTIE
Travail à distance

Pour finir, ce dernier thème est certainement celui qui va le plus révolutionner notre mode de vie dans la société. Les smart city tiennent compte de ce phénomène et le grand développement des espaces de coworking n’est pas uniquement réservé aux startups.
Certaines villes constatent déjà une baisse des embouteillages liés au travail à domicile (Amsterdam estime cette baisse à 20% du trafic routier).

Travail présentiel ou à distance

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La notion d’espace de travail a beaucoup évolué au cours du XXème siècle, au départ le bureau est une pièce fermée, puis réduite à un meuble ou une simple table, ensuite l’open-space a tout renversé sur son passage pour aboutir au « flex office ». L’évolution naturelle pousse maintenant l’espace de travail en dehors des locaux de l’entreprise car les technologies permettent le même confort de travail.
(cf. source : Immeuble "Les Dunes" de Société Générale LIEN)

Outil de travail à distance

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Lorsque Microsoft rachète Skype, l’idée est claire : intégrer la téléphonie et la visioconférence à l’intérieur de la suite Office 365. La même démarche est disponible chez Google avec Google Drive lié à Hangout (ou Meet) qui permet la même intégration du partage d’informations (document, visuelle et orale). Il n’y a plus de barrière entre deux collègues qui travaillent physiquement côte à côte sur un même document Word et ces mêmes collègues qui travaillent sur le même document chacun depuis leur domicile respectif en partage de bureau sur Skype.
La première pierre à l’édifice du travail à distance a été le stockage des documents de l’entreprise sur un serveur commun accessible depuis l’extérieur. Pour le grand public cela prend le nom de Dropbox. Pour l’entreprise c’est OneDrive (chez Microsoft), Drive (chez Google) ou iCloud (chez Apple). DropBox et Box, deux entreprises distinctes, fournissent aussi des versions sécurisées pro.
La deuxième pierre à l’édifice du travail à distance a été les logiciels SAAS (Software as a service) ou le Cloud computing. SalesForce a été le premier logiciel à proposer une utilisation sans installation avec un simple navigateur connecté à internet, puis tous les fournisseurs de logiciels (IBM, Oracle, SAP, Sage, CEGID…) ont proposé leur version Cloud de leurs applications. Dans les RH, les SIRH (Système d'information de gestion des ressources humaines) sont globalement en cloud computing.

Les outils collaboratifs

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C’est certainement l’avancée la plus productive pour l’entreprise. C’est une espèce de magie de voir pour la première fois quatre personnes écrire simultanément sur un même document. Ensuite, comme beaucoup de révolution cela apparait évident. Les outils collaboratifs vont bien au-delà des traitements de texte, tableurs ou logiciels de présentation, ils touchent aussi les listes de tâches, les plannings, le brainstorming. Ces outils sont collaboratifs par essence, mais il est important de les mentionner une nouvelle fois : les logiciels de messageries et RSE (réseau social d’entreprise comme Yammer ou Workplace) sont des éléments qui favorisent un peu plus ce travail à distance.

Sécurité et juridique

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Ce nomadisme, que l’on résume parfois par l’acronyme ATAWAD (AnyTime AnyWhere AnyDevice) ne doit pas faire oublier une notion fondamentale pour la pérennité de l’entreprise qui est la sécurité. La perte ou le vol d’un ordinateur portable ou d’un smartphone ne doit pas mettre l’intégrité de données de l’entreprise en péril.
Cette sécurité est aussi mise en péril avec le phénomène BYOD (bring your own device) qui autorise le salarié à utiliser un appareil personnel pour un travail d’entreprise (un iPad personnel utilisé pour lire les mails professionnels pendant les vacances par exemple).

Les adaptations du contrat de travail Nous n’abordons pas ici les modifications du contrat de travail que nécessite le travail à distance. Mais une série de vérifications et de précisions sont nécessaires comme les aspects assurantiels, les aspects matériels du travail à domicile ou l’imputation des frais liés au travail à distance (location d’espace, stockage de matériel, accès à internet…).

CONCLUSION

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Ce n’est pas parce que la technologie permet de faire quelque chose de nouveau qu’il faut se précipiter pour le faire.
C’est parce que cette chose est intéressante, productive, sûre qu’il faut utiliser les technologies qui l’autorisent.
La formation, le travail à distance, la mobilité sont révolutionnés par les technologies, il faut se poser la question de leur vitesse d’adoption dans l’entreprise : c’est principalement le rôle des RH.